Sinus Dermoïde :

 

Tout jeune chiot présentant un cas de Sinus Dermoïde doit être impérativement retiré de la reproduction et être traité chirurgicalement. Le bilan vétérinaire doit être transmis au Club afin d’établir la situation de ces pathologies.

Voici une méthodologie de recherche du Sinus Dermoïde.
Source : https://www.centrale-canine.fr/lofselect/articles/chien-de-rhodesie-crete-dorsale-le-sinus-dermoide

 

Le Sinus Dermoïde, apparaît en principe sur la ligne du dos, de la base du crâne à la queue : chaque chiot doit être contrôlé en le palpant en partant du début du cou jusqu’à la queue elle-même, où la palpation est plus difficile. Selon la profondeur de celui-ci, il est distingué 4 types de Sinus Dermoïde.

Le Sinus Dermoïde se présente comme un minuscule orifice où nous pouvons voir quelques poils sombres. Le plus souvent, il y a alors une accumulation de sébum et de poils morts qui provoquent une infection, plus ou moins importante. Nous voyons alors une grosseur apparaître, palpable à la main, plus ou moins importante, souvent confondue avec une blessure ou une séquelle de vaccination. Si cette infection peut céder temporairement à un traitement antibiotique, la seule « guérison » possible reste l’intervention chirurgicale.

On le trouve en général sur le cou et si, à la palpation, on sent une « petite boule », il faut bien regarder, et observer si on voit un petit trou qui est l’orifice du sinus. En cas de doute, tirer la peau de chaque côté de l’orifice et même raser les poils à cet endroit : à ce moment-là, il est constaté que la peau ne fait pas une ligne droite mais qu’elle se creuse et on peut sentir le tube qui descend droit vers la vertèbre ou en biais à ce niveau. Toute grosseur ou kyste, dans les zones concernées doivent faire penser à un Sinus Dermoïde, il est alors indispensable de procéder à un examen sérieux. C’est le vétérinaire qui détermine si l’opération doit avoir lieu à ce stade là ou plus tard.

Le Sinus Dermoïde est un problème congénital, donc présent à la naissance, mais pas toujours décelable tout de suite. Il y a des cas où le Sinus Dermoïde se manifeste chez le chiot vers 5 semaines. Il peut être palpé le long de la colonne vertébrale, depuis l’occiput jusqu’à la queue. Il est généralement antérieur au ridge au niveau du cou et relie la peau au ligament spinal dorsal. Il est plus rarement au niveau du sacrum et peut-être relié à la méninge durale. Il est très rarement situé au niveau du ridge.

Il peut y avoir un ou plusieurs Sinus, chez le même individu.

Le Sinus Dermoïde glisse sous les doigts, il est circulaire, et son trajet va depuis la peau jusqu’à son attache spinale. En commençant à l’occiput, soulevez un pli de peau avec une main et laissez le se remettre en place en glissant entre le pouce et l’index. Les doigts doivent rester à l’endroit où ils ont été placés. Repositionner vos doigts sur le cou juste en dessous de l’endroit initial et répéter le processus. Continuer le long de la colonne vertébrale jusqu’à la queue.

Attention aux chiots qui viennent d’être vaccinés, car il peut y avoir une réaction inflammatoire formant une petite boule à l’endroit de l’injection, qui ne doit pas être confondue avec un Sinus Dermoïde. D’ailleurs, à ce sujet, il est recommandé de signaler aux vétérinaires de faire les vaccins au bas du dos.

Au niveau de la queue, il est difficile de soulever suffisamment de peau pour une palpation efficace. Il vaut mieux se servir de son pouce sur le plat dans la région du pelvis. Pousser la peau d’un côté, puis de l’autre. Le Sinus Dermoïde étant attaché, il va glisser sous vos doigts. Le diagnostic dans tous les cas, peut-être confirmé en rasant la peau, l’orifice sera visible.

Le lien établi entre la crête dorsale et l’apparition du sinus dermoïde (spina bifida chez les humains)) n’est pas validé et le Sinus Dermoïde existe aussi dans d’autres races. 

Des chiennes ont suivi un traitement à l’acide folique avant la gestation et à son début, mais nous n’avons pas assez de recul pour en tirer des conclusions. La détection précoce chez les chiots reste la meilleure arme de prévention puisqu’un traitement chirurgical est possible. Ces chiots ne doivent pas reproduire.